Sous l'effet de la lumière, le CO2 se combine à l'eau, pour donner la cellulose, et forme un arbre. Ainsi une forêt en croissance est un gigantesque absorbeur de carbone.

 

Les forêts absorbent une partie du carbone émis dans l’atmosphère par les activités humaines. 85% du carbone stocké dans la végétation l’est par les forêts. Une forêt en croissance stocke du gaz carbonique et libère de l’oxygène. C’est un “puits de carbone”.


Construire avec le bois, c'est stocker durablement le carbone dans les structures des bâtiments. 1 arbre moyen produit en une année l'oxygène nécessaire à la respiration de 4 personnes, et fixe le gaz carbonique produit par une voiture en 18000 km.

 

Mais lorsque la croissance d'un arbre s'arrête,

le bois ne stocke plus de CO2...

Au contraire, en mourant et pourrissant, le CO2 stocké retourne dans l'atmosphère. Pour capturer du CO2, il faut mettre du bois en œuvre.

 

Une fois coupé, le bois, utilisé comme matériau, continue de « piéger » le gaz carbonique dont l’arbre a eu besoin pour pousser. Ainsi une maison construite avec 20 m3 de bois stocke environ 20 tonnes de gaz carbonique !

 

De plus,les jeunes arbres consomment plus de dioxyde de carbone et rejettent plus d'oxygene,ansi quand on préleve en foret non pas les jeunes mais ceux qui sont arrivés à maturité et qu'on met en oeuvre ce bois dans des constructions pérennes,on accroit doublement l'éfficacité du piege à CO2

 

Une forêt exploitée et renouvelée est donc un excellent moyen de lutte contre l’effet de serre !

 

Pour produire du bois d'œuvre, l'énergie consommée est 6 à 9 fois moindre que pour produire des briques, 20 fois moindre que le béton.
La réalisation du gros œuvre d'une maison bois consomme 7 fois moins d'énergie que pour une maison traditionnelle en brique.
Une fenêtre en aluminium nécessite 20 fois plus d'énergie pour sa fabrication qu'une fenêtre en bois.

 

10% du CO2 émis est dû au béton, ce pourcentage sera de 18% en 2015...